40% des actifs français en détresse psychologique. 76% des absences liées aux RPS. 12 000 accidents du travail causés par des risques psychosociaux en 2023. Ces chiffres ne sont pas des statistiques abstraites : ce sont des vies bouleversées, des équipes fragilisées, des entreprises déstabilisées.
Face à cette réalité préoccupante, la prévention des risques psychosociaux (RPS) n’est plus une option. C’est une obligation légale, un impératif humain et un levier de performance pour votre entreprise.
En 2025, avec la santé mentale désignée Grande Cause Nationale, les entreprises sont plus que jamais attendues sur ce sujet. Mais par où commencer ? Comment identifier les RPS ? Quelles actions mettre en place concrètement ?
Ce guide complet vous donne toutes les clés pour comprendre, évaluer et prévenir efficacement les risques psychosociaux dans votre entreprise, avec en bonus une checklist pratique téléchargeable.
Qu’est-ce que les RPS ? Définition et enjeux 2025
Définition officielle des risques psychosociaux
Les risques psychosociaux (RPS) sont des risques pour la santé physique et mentale des travailleurs, dont les causes sont à rechercher dans les conditions d’emploi, l’organisation du travail et les relations professionnelles.
Ce qui caractérise un RPS, ce n’est pas sa manifestation (stress, burn-out, conflit…), mais son origine organisationnelle. Contrairement aux risques individuels ou personnels, les RPS trouvent leur source dans le fonctionnement même de l’entreprise.
Les 4 grandes catégories de RPS
Les risques psychosociaux regroupent quatre manifestations principales :
1. Le stress professionnel Déséquilibre entre les contraintes du travail et les ressources disponibles pour y faire face. Le stress chronique devient pathologique quand il s’installe durablement.
2. Les violences internes
- Conflits majeurs entre collègues ou avec la hiérarchie
- Harcèlement moral ou sexuel
- Comportements agressifs nécessitant une médiation
3. Les violences externes Agressions physiques ou verbales commises par des personnes extérieures (clients, usagers, patients) à l’encontre des salariés.
4. Le syndrome d’épuisement professionnel (burn-out) État d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes.
2025 : Santé mentale, Grande Cause Nationale
Le Gouvernement a fait de la santé mentale une priorité absolue en 2025. Pour les entreprises, cela se traduit par :
📊 Une vigilance accrue de l’Inspection du Travail sur la prévention des RPS
📊 Une augmentation des reconnaissances de maladies psychiques d’origine professionnelle (+25% en 2023)
📊 Des attentes fortes des salariés : 90% estiment que la santé mentale devrait être une priorité employeur
📊 Un enjeu de marque employeur : les candidats scrutent désormais les politiques QVCT
Les 6 familles de facteurs de risques psychosociaux (modèle Gollac)
Pour prévenir efficacement les RPS, il faut d’abord comprendre leurs causes. Le rapport Gollac-Bodier identifie 6 familles de facteurs à l’origine des risques psychosociaux :
1. Intensité et temps de travail
Ce dont on parle :
- Surcharge de travail quantitative ou qualitative
- Rythme de travail imposé et/ou imprévisible
- Objectifs irréalistes ou contradictoires
- Horaires excessifs (>48h/semaine régulièrement)
- Interruptions fréquentes dans le travail
Signaux d’alerte :
- Collaborateurs systématiquement en retard sur leurs délais
- Heures supplémentaires non déclarées
- Emails envoyés tard le soir ou le week-end
- Impossibilité de prendre tous les congés
Conséquences démontrées : Un salarié exposé à un temps de travail supérieur à 48h/semaine présente un excès de risque de plus de 20% de survenue d’AVC.
2. Exigences émotionnelles
Ce dont on parle :
- Contact fréquent avec la souffrance, la détresse ou la mort
- Nécessité de maîtriser/cacher ses émotions
- Peur au travail (agressions, risques pour sa sécurité)
- Dissonance émotionnelle (afficher une émotion différente de ce qu’on ressent)
Secteurs particulièrement exposés :
- Santé et aide à la personne
- Services à la clientèle
- Sécurité (police, pompiers, vigiles)
- Enseignement
Chiffres clés : 31% des actifs déclarent devoir cacher ou maîtriser leurs émotions régulièrement.
3. Manque d’autonomie
Ce dont on parle :
- Absence de marge de manœuvre dans la façon de faire son travail
- Procédures rigides ne laissant aucune initiative
- Sous-utilisation des compétences
- Contrôle excessif et permanent
- Impossibilité de participer aux décisions qui concernent son travail
Impacts : Le manque d’autonomie génère frustration, démotivation et sentiment de dépossession de son métier.
4. Rapports sociaux au travail dégradés
Ce dont on parle :
- Relations tendues ou conflictuelles avec les collègues ou la hiérarchie
- Absence de soutien social (collègues, manager)
- Manque de reconnaissance du travail accompli
- Absence de retour sur la qualité du travail (positif ou constructif)
- Discrimination, harcèlement moral ou sexuel
- Incivilités répétées
Conséquences : Les conflits non résolus dégénèrent et impactent toute l’équipe, créant un climat délétère.
5. Conflits de valeurs
Ce dont on parle :
- Devoir faire un travail de mauvaise qualité
- Être en conflit éthique (devoir faire quelque chose contre ses valeurs)
- Ne pas pouvoir faire du « beau travail »
- Perte de sens du travail
- Écart entre le travail prescrit et le travail réel
Exemple typique : Un soignant contraint d’expédier les soins pour « tenir les cadences » alors que sa vocation est de prendre soin des patients.
6. Insécurité de la situation de travail
Ce dont on parle :
- Peur de perdre son emploi
- Changements permanents et non maîtrisés
- Restructurations à répétition
- Contrats précaires
- Incertitude sur l’avenir de son poste ou de l’entreprise
Contexte 2025 : Les transformations digitales, les fusions-acquisitions et l’instabilité économique renforcent cette insécurité.
Le cadre légal : vos obligations en matière de prévention des RPS
Article L4121-1 : l’obligation de résultat
L’employeur est tenu à une obligation de sécurité et doit protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Cette obligation implique :
✅ Évaluer les risques, y compris psychosociaux
✅ Mettre en œuvre des actions de prévention
✅ Adapter le travail à l’homme (et non l’inverse)
✅ Donner la priorité aux mesures collectives plutôt qu’individuelles
✅ Former et informer les salariés sur les risques
Le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER)
Depuis la loi Santé au Travail de 2021, les entreprises doivent obligatoirement intégrer les RPS dans leur DUER, avec :
📝 Identification des facteurs de RPS par unité de travail
📝 Évaluation du niveau de risque
📝 Plan d’actions de prévention associé
📝 Mise à jour annuelle minimum et à chaque changement significatif
⚠️ Sanctions en cas de non-respect :
- Amende jusqu’à 1 500€ (3 000€ en cas de récidive) pour absence ou non-mise à jour du DUER
- Engagement possible de la responsabilité civile et pénale en cas d’accident du travail ou maladie professionnelle
Le rôle des instances représentatives
Le Comité Social et Économique (CSE) doit être consulté sur :
- L’évaluation des risques professionnels
- Les mesures de prévention des RPS
- Toute modification significative de l’organisation du travail
La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) dans les entreprises de +300 salariés se consacre spécifiquement à ces questions.
Méthodologie : Comment mener une démarche de prévention des RPS en 7 étapes
Étape 1 : Obtenir l’engagement de la direction
Pourquoi c’est crucial : Sans portage fort de la direction, aucune démarche RPS ne peut aboutir. L’engagement doit être :
- Public : annoncé à tous les collaborateurs
- Sincère : avec allocation de moyens (temps, budget)
- Durable : inscrit dans la stratégie à long terme
Actions concrètes :
- Présentation en CODIR/COMEX des enjeux RPS
- Désignation d’un pilote de la démarche
- Budget dédié à la prévention des RPS
- Communication officielle aux équipes
Étape 2 : Constituer un groupe projet pluridisciplinaire
Composition recommandée :
- Direction ou représentant mandaté
- RH / Responsable QVT
- Représentants du personnel (CSE/CSSCT)
- Médecin du travail / Service de santé au travail
- Managers de terrain
- Éventuellement : consultant externe spécialisé RPS
Mission du groupe : Piloter l’ensemble de la démarche, de l’évaluation à la mise en œuvre du plan d’actions.
Étape 3 : Réaliser un diagnostic approfondi
3a. Analyse quantitative (indicateurs)
Indicateurs à suivre :
Indicateur | Signification | Seuil d’alerte |
---|---|---|
Absentéisme | Taux et durée des arrêts maladie | >5-7% selon secteur |
Turn-over | Départs volontaires | >15% annuel |
Accidents du travail | Fréquence et gravité | Augmentation tendancielle |
Visites spontanées médecine du travail | Demandes de consultation hors visite obligatoire | Augmentation significative |
Inaptitudes | Restrictions ou inaptitudes prononcées | Augmentation |
Conflits / alertes CSE | Réclamations, saisines inspection du travail | Multiplication |
3b. Analyse qualitative (ressentis)
Méthodes recommandées :
📋 Questionnaires RPS anonymes Outils validés scientifiquement (Karasek, Siegrist, INRS…)
💬 Entretiens individuels Recueil confidentiel du vécu au travail
👥 Groupes de discussion Expression collective sur les conditions de travail
🔍 Observations du travail réel Comprendre concrètement comment les gens travaillent (vs prescrit)
Outils gratuits INRS :
- « Faire le point RPS » : logiciel d’aide à l’évaluation pour TPE/PME
- « RPS-DU » : outil d’évaluation intégrable au document unique
Étape 4 : Identifier les facteurs de risques prioritaires
À partir du diagnostic, hiérarchiser les facteurs de RPS selon :
- Leur gravité (impact santé)
- Leur fréquence (nombre de personnes touchées)
- Leur caractère urgent
Exemple de grille de priorisation :
Facteur identifié | Gravité (1-3) | Fréquence (1-3) | Score | Priorité |
---|---|---|---|---|
Surcharge de travail service commercial | 3 | 3 | 9 | 🔴 Urgente |
Manque reconnaissance managers | 2 | 3 | 6 | 🟠 Importante |
Locaux bruyants | 1 | 2 | 2 | 🟢 Secondaire |
Étape 5 : Élaborer un plan d’actions concret et réaliste
Principes de base :
- Prioriser la prévention primaire (agir sur les causes organisationnelles)
- Impliquer les salariés concernés dans la recherche de solutions
- Fixer des objectifs mesurables et des délais
- Désigner des responsables pour chaque action
- Allouer des moyens suffisants
Structure type d’un plan d’actions :
ACTION : Réduire la surcharge de travail équipe commerciale
Facteur RPS ciblé : Intensité et temps de travail
Objectif : Réduire les heures supplémentaires de 30% en 6 mois
Mesures :
1. Révision des objectifs commerciaux (délai : M+1)
Responsable : Direction commerciale + RH
2. Recrutement 1 commercial supplémentaire (délai : M+3)
Responsable : RH
3. Automatisation tâches administratives (délai : M+4)
Responsable : DSI + Direction commerciale
4. Formation gestion du temps et priorisation (délai : M+2)
Responsable : RH
Indicateurs de suivi :
- Volume d'heures supplémentaires mensuel
- Taux d'absentéisme de l'équipe
- Satisfaction au travail (enquête interne)
Étape 6 : Mettre en œuvre et piloter les actions
Déploiement :
- Communication sur le plan d’actions à tous les niveaux
- Formation des managers aux changements prévus
- Mise en place d’un tableau de bord de suivi
- Points d’avancement réguliers en groupe projet
Ajustements en cours de route : Si une action ne fonctionne pas ou génère des effets inattendus, il faut avoir l’agilité de l’adapter rapidement.
Étape 7 : Évaluer et pérenniser la démarche
Après 6-12 mois :
- Mesurer l’évolution des indicateurs RPS
- Recueillir les retours des salariés (nouvelle enquête)
- Bilan des actions réalisées vs prévues
- Identification des nouveaux facteurs de risques émergents
Pérennisation : La prévention des RPS n’est pas un projet ponctuel mais une pratique managériale continue. Intégrer :
- Critère RPS dans l’évaluation des managers
- Indicateurs RPS dans les tableaux de bord RH
- Points RPS systématiques dans les CODIR
- Veille permanente sur les organisations du travail
Prévention des RPS : les actions concrètes à déployer
Actions sur l’organisation du travail
🔧 Révision de la charge de travail
- Analyser la charge réelle vs temps disponible
- Supprimer les tâches inutiles ou redondantes
- Redistribuer équitablement les missions
🔧 Clarification des rôles et missions
- Fiches de poste à jour et réalistes
- Réunions de cadrage régulières
- Suppression des injonctions contradictoires
🔧 Amélioration de l’autonomie
- Marges de manœuvre dans la réalisation du travail
- Participation aux décisions qui concernent son poste
- Valorisation des initiatives
Actions sur le management
👔 Formation des managers
- Détection des signaux faibles de RPS
- Management bienveillant et soutenant
- Conduite d’entretiens délicats
- Gestion des conflits et médiation
👔 Pratiques managériales protectrices
- Entretiens individuels réguliers (au-delà de l’annuel obligatoire)
- Reconnaissance du travail et des efforts
- Feedback constructif régulier
- Droit à l’erreur et culture de l’apprentissage
Actions de soutien aux salariés
🆘 Dispositifs d’écoute et d’accompagnement
- Cellule d’écoute psychologique
- Service social du travail
- Permanences psychologue sur site
- Numéro vert confidentiel 24/7
🆘 Espaces de discussion sur le travail
- Groupes d’analyse de pratiques
- Réunions de régulation d’équipe
- Débriefing après situations difficiles
Actions sur l’environnement de travail
🏢 Amélioration des conditions matérielles
- Espaces de travail adaptés (calmes, lumineux, ergonomiques)
- Équipements performants et entretenus
- Respect des pauses et temps de récupération
🏢 Conciliation vie pro / vie perso
- Droit à la déconnexion respecté
- Télétravail encadré et volontaire
- Horaires compatibles avec la vie familiale
Actions de prévention tertiaire (post-événement)
⚕️ Après un événement traumatique
- Activation rapide d’une cellule de crise
- Débriefing collectif dans les 48-72h
- Accompagnement individuel des personnes impactées
⚕️ Accompagnement du retour après arrêt
- Visite de pré-reprise avec médecine du travail
- Aménagement progressif du poste si nécessaire
- Suivi renforcé les premières semaines
RPS et démarche RSE : un lien naturel
Prévenir les RPS s’inscrit pleinement dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) :
🌱 Pilier social : garantir des conditions de travail décentes et protéger la santé des salariés
🌱 Pilier gouvernance : impliquer les parties prenantes (CSE, salariés) dans les décisions
🌱 Pilier droits humains : respecter la dignité et l’intégrité physique et mentale de chacun
Intégrer la prévention RPS dans votre stratégie RSE renforce :
- Votre attractivité employeur
- Votre réputation auprès des parties prenantes
- Votre performance globale
Les erreurs fatales à éviter
❌ Erreur n°1 : Se limiter aux actions individuelles
Le piège : Proposer uniquement des séances de yoga, de la sophrologie ou des ateliers gestion du stress, sans toucher à l’organisation du travail.
Pourquoi c’est inefficace : Ces actions de « prévention tertiaire » sont utiles, mais elles ne traitent que les symptômes, pas les causes. Si l’organisation reste toxique, les RPS persisteront.
Solution : Toujours prioriser les actions collectives sur l’organisation du travail.
❌ Erreur n°2 : Croire qu’une cellule d’écoute suffit
Le piège : Installer une cellule psychologique et considérer que « c’est bon, on gère les RPS ».
Pourquoi c’est insuffisant : La cellule accompagne les personnes en souffrance (c’est essentiel), mais ne supprime pas les facteurs organisationnels à l’origine des RPS.
Solution : Combiner cellule d’écoute ET actions de prévention primaire.
❌ Erreur n°3 : Ignorer les remontées terrain
Le piège : Les salariés signalent des difficultés mais rien ne change, générant frustration et perte de confiance.
Pourquoi c’est grave : Cela aggrave les RPS (sentiment de ne pas être écouté, impuissance) et décrédibilise toute future démarche.
Solution : Transformer CHAQUE diagnostic en plan d’actions concret et visible.
❌ Erreur n°4 : Faire porter la responsabilité aux « personnalités fragiles »
Le piège : Attribuer les RPS à la fragilité individuelle (« c’est son tempérament anxieux ») plutôt qu’à l’organisation.
Pourquoi c’est faux : Si plusieurs personnes dans un même service souffrent, le problème est organisationnel, pas individuel.
Solution : Analyser systématiquement les facteurs de travail en cause.
❌ Erreur n°5 : Attendre la catastrophe pour agir
Le piège : Ne rien faire tant qu’il n’y a pas de suicide, de burn-out ou d’arrêt massif.
Pourquoi c’est dramatique : Les RPS se développent progressivement. Intervenir tardivement multiplie les dégâts humains et financiers.
Solution : Approche proactive et préventive, avec indicateurs de suivi réguliers.
CS Conseil : votre partenaire prévention RPS au Grand Est & Luxembourg
Depuis plus de 11 ans, CS Conseil accompagne les entreprises du Grand Est et du Luxembourg dans l’évaluation et la prévention des risques psychosociaux.
Notre approche pluridisciplinaire
Chez CS Conseil, nous ne séparons jamais l’accompagnement psychologique du travail sur l’organisation. Notre équipe intervient de manière coordonnée :
✅ Psychologues du travail : évaluation RPS, cellules d’écoute, groupes d’analyse de pratiques
✅ Assistants sociaux : accompagnement global des situations complexes (santé, logement, budget)
✅ Médiateurs : résolution des conflits interpersonnels et collectifs
✅ Consultants QVCT : diagnostic organisationnel, formation managers, plans d’actions
Nos prestations RPS
📊 Diagnostic et évaluation des RPS
- Audit complet selon méthodologie INRS
- Questionnaires + entretiens + observations
- Rapport avec facteurs de risques identifiés et priorisés
- Préconisations d’actions concrètes
📋 Élaboration de plans d’actions
- Construction participative avec vos équipes
- Actions priorisées et budgétées
- Indicateurs de suivi définis
- Accompagnement à la mise en œuvre
🎓 Formation et sensibilisation
- Formation managers à la prévention des RPS
- Sensibilisation collaborateurs aux RPS
- Ateliers gestion du stress et prévention burn-out
🆘 Dispositifs de soutien
- Cellules d’écoute psychologique permanentes ou ponctuelles
- Service social du travail
- Cellules de crise post-événement traumatique
📈 Pilotage et évaluation
- Tableaux de bord RPS
- Suivi des indicateurs
- Bilans réguliers et ajustements
📞 Contactez-nous pour un diagnostic RPS de votre entreprise
Conclusion : La prévention des RPS, un investissement rentable
Prévenir les risques psychosociaux, ce n’est pas une contrainte, c’est un investissement stratégique dans la performance durable de votre entreprise.
Les bénéfices démontrés :
- ✅ Réduction de 40% de l’absentéisme
- ✅ Amélioration de 25% de la productivité
- ✅ Baisse de 50% du turn-over
- ✅ 83% des salariés avec plan RPS complet en bonne santé mentale (vs 66% sans)
Ce qu’il faut retenir :
- Les RPS sont d’origine organisationnelle, pas individuelle : il faut agir sur le travail et son organisation
- La prévention primaire doit primer : supprimer les facteurs de risques en amont plutôt que gérer les conséquences
- C’est une démarche collective et participative : impliquer direction, managers, salariés, CSE, médecine du travail
- La loi vous y oblige : évaluer les RPS et les intégrer au DUER est une obligation légale depuis 2021
- Agir tôt évite les catastrophes : détecter les signaux faibles et intervenir avant que la situation ne dégénère
En 2025, avec la santé mentale érigée en Grande Cause Nationale, les entreprises exemplaires sur les RPS bénéficieront d’un avantage compétitif majeur en termes d’attractivité, de performance et de réputation.
N’attendez plus pour protéger vos équipes et votre entreprise. Faites le point sur vos RPS avec CS Conseil.
Pour aller plus loin
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🔗 Nos services pour prévenir les RPS :
📚 Ressources officielles :
- INRS : Outils et guides sur les RPS
- Ministère du Travail : Réglementation et obligations
- ANACT : Méthodologie d’intervention